Frissons

Toutefois, les chercheurs estiment que ce dernier terme (orgasme) est rarement utilisé en matière musicale, en raison de sa connotation sexuelle. En lieu et place, il suggère d’utiliser le mot «frissons» pour décrire les réactions que les auditeurs peuvent avoir en écoutant de la musique: « « Le frisson » peut-être le terme le plus précis et utilisable, car il intègre l’intensité émotionnelle avec les sensations vérifiables, mais non localisables dans une région particulière du corps humain. »

orgasm04Les chercheurs ont également découvert que certaines musiques sont propices à des secousses corporelles. Il s’agit des pièces faites d’harmonies inattendues, de progressions d’accords décroissants, des séquences mélodiques répétitives et des sauts dynamiques. Les morceaux qui utilisent les notes qui se heurtent à la mélodie principale, une technique connue sous le nom de « appogiatures mélodiques », peuvent également provoquer des secousses « orgasmique ».

A l’écoute de ces musiques et selon le contexte: «L’expérience esthétique peut être si intense que le l’auditeur est comme paralysé et perd toute maîtrise de ses membres.»

Outre ces explications sociologiques et musicologiques, d’autres théories sont censées expliquer pourquoi le corps humain réagit de cette manière à la musique. Ainsi, certains psychologues pensent qu’elle est liée à la libération de dopamine dans le cerveau – une hormone qui traite de l’émotion et du système de la récompense. L’aire auditive serait connectée aux zones émotionnelles du cerveau.