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Blatter a préconisé le changement en disant que: « Les contrôles d’intégrité pour tous les membres du comité exécutif doivent être organisés de manière centralisée par la FIFA et non par les confédérations. » Ceci est une autre pièce maitresse de « la politique blatterienne ». En effet, en centralisant les contrôles au sein de la FIFA, attribue plus de puissance à l’organisation – au détriment des confédérations régionales. Cela peut être considéré comme un coup qu’il porte à l’UEFA, dont les hauts membres n’ont pas caché de jeter le discrédit sur la moralité de Blatter et sa clique. On le sait Blatter était en colère contre son ancien partisan, le président de l’UEFA Michel Platini, qui avait menacé de boycotter la Coupe du Monde de 2018.
Le vieux renard
dans sa brève intervention Monsieur Blatter suggère la limitation de la durée du mandat du poste de président et l’accroissement du pouvoir du comité exécutif. En procédant ainsi, il cherche déjà à neutraliser son éventuel successeur.
Les fans et observateurs du monde de football ne devraient donc pas présumer que ce sera la dernière pour Sepp Blatter. Nous verrons encore Monsieur Blatter ! Il est à noter que l’article 19 des statuts de la FIFA stipule explicitement: «Le Congrès peut décerner le titre de président d’honneur, vice- président honoraire ou de membre honoraire à tout ancien membre du Comité exécutif pour service méritoire au football. » Pour avoir défendu avec succès sa présidence, ne mérite-t-il pas un rôle honorifique? Son prédécesseur, João Havelange, (qu’il a poussé magistralement à la porte en 1998) a été élu président d’honneur malgré les allégations de corruption.
Sepp Blatter reste un vieux renard rusé. On ne reste pas au sommet de la pyramide de la FIFA pendant si longtemps sans savoir manœuvrer les hommes et les institutions.