L’UE prévoit de revoir sa politique qui oblige les pays à accueillir des demandeurs d’asile, suite à la publication d’un rapport constatant que de nombreux migrants s’intègrent peu, voire carrément pas, formant ainsi des « communautés séparées qui ignorent les valeurs européennes ».

La Convention de 1951 sur les réfugiés, établie après la Seconde Guerre mondiale et mise à jour par des décisions des tribunaux européens, a été créée dans « une situation géopolitique très différente de celle d’aujourd’hui », selon ce document.

L’Europe des 27, qui s’étend sur un territoire de 4,2 millions de kilomètres carrés, peuplée de plus de 449 millions d’habitants, prévoit de revoir sa politique d’après-guerre qui oblige ses Etats membres à accueillir des demandeurs d’asile.

La convention signée par 144 pays comprend le principe de non-refoulement, qui stipule qu’aucun demandeur d’asile ne peut être contraint de retourner dans un pays où sa vie ou sa liberté pourrait être sérieusement menacée.

Mais ce principe a été critiqué comme n’étant pas adapté à son objectif, car des millions de demandeurs d’asile ont demandé le statut de réfugié dans les pays européens au cours des dix dernières années, tandis que les pays ont du mal à renvoyer ceux qui ont échoué à leur demande.

Actuellement, il n’existe que des limites à la demande de statut de réfugié dans des « situations extraordinaires », ce qui ne prend pas en compte les « défis » auxquels sont confrontés les gouvernements de l’UE, selon le rapport rédigé par la Pologne.