L’écoute active : Parfois, nous avons à vérifier si nous avons bien compris le message reçu, ou si l’interlocuteur a bien reçu le nôtre ou bien encore, nous avons à éclaircir une composante non verbale ou une attitude imprécise. Dans l’écoute active, le sujet participe à la communication de trois manières :

1) en vérifiant s’il a bien compris le message émis par l’interlocuteur, par exemple en reformulant ou en faisant un petit résumé d ce qu’il a entendu ;

2) en vérifiant si l’interlocuteur a bien reçu le message émis. Pour cela, le sujet émetteur peut demander à l’interlocuteur si le message est clair, ou bien faire à son tour un résumé de ce qu’il, a entendu ;

3) en verbalisant directement ce qu’il a eu comme impression à propos du non-verbal de l’interlocuteur. C’est la précision du non-verbal.

Les différentes façons d’écouter (flottante, participative et actives) sont à utiliser de manière adaptée aux circonstances. En effet, il arrive qu’on entende mal ce qu’on croit bien entendre. Il s’agit donc de mettre en place de nouvelles habitudes, par l’entrainement. Car, savoir écouter est une compétence qui, comme telle, s’apprend.

Par exemple demandez un renseignement dans la rue et vérifiez si la réponse fournie par votre interlocuteur correspond à ce que vous avez compris, en lui reformulant ce que vous avez entendu. Entrainez-vous plusieurs fois afin de prendre l’habitude de reformuler ou de résumer. Faites la même expérience dans différentes situations de conversation, à chaque fois qu’une distorsion pourrait exister entre ce que votre interlocuteur a dit et ce que vous aurez reçu. Vérifiez inversement si l’interlocuteur a bien reçu le message que vous avez émis, en lui demandant de reformuler «afin d’être sur la même longueur d’onde ». Quand vous avez une impression ou un sentiment à propos du non-verbal de l’interlocuteur, reformulez immédiatement ce sentiment afin de vérifier s’il est justifié.