La banque américaine Goldman Sachs, davantage connue pour ses analyses financières que sportives, pronostique une victoire du Brésil à la Coupe du monde, grâce à un logiciel très sophistiqué. Le modèle statistique élaboré prévoit que le Brésil, l’Allemagne, l’Argentine et l’Espagne atteindront les demi-finales. Le Brésil devrait affronter l’Argentine en finale de la Coupe du monde de football le 13 juillet 2014 et la remporter, pour la sixième fois dans l’histoire du Mondial, conclut le rapport de Goldman Sachs publiée mercredi 28 mai 2014.

La méthode de calcul employée par Goldman Sachs prend en compte six paramètres comme le classement mondial Elo (basé sur les résultats des matches de chaque équipe dans l’histoire), que la banque préfère à celui de la Fifa, le nombre de buts inscrits lors des dix dernières compétitions internationales, les buts concédés lors des cinq dernières compétitions internationales, les résultats en Coupes du monde et le lieu où se joue la compétition (pays et continent).

Sur la base de ce modèle statistique intégrant les résultats d’environ 14.000 matches internationaux disputés depuis 1960, la banque d’affaires américaine estime à 48,5% la probabilité d’une victoire du Brésil, contre 14,1% seulement pour l’Argentine, 11,4% pour l’Allemagne et 9,8% pour l’Espagne. La France est quant à elle créditée d’une probabilité de victoire finale de 0,8%, précise Goldman Sachs.

« Bien sûr, il n’est guère surprenant que l’équipe la plus couronnée de l’histoire du football soit favorite pour remporter une Coupe du monde à domicile », note l’étude. « Mais l’ampleur de l’avantage du Brésil dans notre modèle n’en est pas moins frappant. »

Goldman Sachs prédit une victoire des Brésiliens par 3 buts à un en finale contre les Argentins.

La Seleção devrait éliminer auparavant les Pays-Bas, l’Uruguay et l’Allemagne, tandis que l’Argentine aurait fait de même avec l’Equateur, le Portugal et l’Espagne.

Toujours selon le modèle de la banque, la France serait éliminée en quarts de finale par l’Allemagne.

Le modèle de Goldman Sachs n’est toutefois pas infaillible et la banque le reconnaît elle-même: pour la Coupe du monde 2010, il prédisait déjà une victoire du Brésil, avec 26,6% de probabilité, alors que la sélection brésilienne a été sortie dès les quarts de finale. Le vainqueur en Afrique du Sud, l’Espagne, n’était donnée que deuxième dans son classement des favoris.

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