Lorsqu’il y a une nouvelle élection, une alternance qui s’accompagne souvent d’une nouvelle réforme fiscale, tout le monde cherche à savoir si elle profitera aux classes moyennes ou si elles en seront (encore) les « sacrifiées ».
Celles et ceux qui y sont issus parlent de « sauver » la classe moyenne. Les hyper-riches, les plus nantis, eux, comptent s’appuyer sur elle pour accroitre leur richesse.
Mais que signifie cette expression? Qui fait partie de la classe, soit disant, « moyenne » ?
En fait, la notion est d’autant plus floue qu’il est difficile d’avoir une réponse claire qui fasse l’unanimité.
Alors que certains experts la définissent par le revenu, d’autres la définissent par le style de vie. D’autres encore disent que c’est un état d’esprit.
Au moins cinq critères permettraient d’appréhender cette notion fuyante.
Le revenu
Vous pouvez être considéré comme « un nouveau riche » le plus souvent en raison de votre revenu mensuel. Mais les experts se divisent sur combien vous devez gagner pour être digne de cette promotion.
L’une des définitions les plus étroites limite l’accession de la « classe moyenne » à celles et ceux qui se situent littéralement au milieu du cinquième de l’échelle nationale des revenus. Une conception plus large inclut tout le monde sauf les 40% de la population, qualifiée de « très pauvres », et les 10% représenté par les plus riches.
La définition complexe prônée par les autorités chargées de la statique nationale est la suivante: la classe moyenne représente deux tiers à deux fois le revenu médian national par rapport à la taille moyen d’un ménage moyen. Une définition, somme toute, pas suffisamment claire pour être compris par le citoyen moyen.