« L’obscurité à Hyesan est totale », écrit Park dans « While Time Remains » : « Ce n’est pas seulement l’absence de lumière, d’électricité et de nourriture. C’est l’absence de dignité, de sanctuaire et d’espoir. L’obscurité à Hyesan, c’est… regarder vos parents et vos voisins emmenés par la police pour le crime d’avoir ramasser des insectes et des plantes pour nourrir leurs enfants ».

La famille de la jeune fille finalement s’est enfui de cette « obscurité totale » après que son père ait été arrêté et condamné aux travaux forcés pour avoir vendu du poisson, du sucre et des métaux pour joindre les deux bouts.

« Je ne me suis pas échappé en quête de liberté ou de sécurité. Je me suis échappée à la recherche d’un bol de riz », écrit-elle.

Park et sa mère ont finalement prit la fuite la Corée du Nord à 13 ans après celle de sa sœur. Les femmes ont été obligées de traverser le fleuve Yalu pour se rendre en Chine où elles se sont finalement retrouvées entre les mains de trafiquants de tout genre qui l’ont vendues comme esclaves sexuelles.

Park s’est finalement enfuie, traversant le désert de Gobi jusqu’en Mongolie. Elle s’est ensuite rendue en Corée du Sud et a obtenu la citoyenneté de ce pays.

La propagande

Yeonmi Park fait partie des près de 200 Nord-Coréens vivant aux États-Unis. En 2022, elle est officiellement devenue citoyenne américaine en 2022, après huit ans d’exil avec sa famille aux États-Unis.

Depuis qu’elle a fui la Corée du Nord en 2007, la femme est devenue une cible pour Pyongyang. Elle a été censurée dans son pays natal, qualifiée de « champignon vénéneux » et de « marionnette de propagande des droits de l’homme ». Elle a répondu à ces déclarations en se disant heureuse que le régime de Kim « se sente menacé ».