Les effets dévastateurs du changement climatique sur les générations futures ont été pointés du doigt par quatre ONG (Greenpeace, Oxfam, WWF et Les amis de la Terre), avant même que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ne dévoile ses différents et successif rapports sur le réchauffement climatique.

Le GIEC confirme que les activités de l’homme, principalement la combustion, est la cause essentielle du changement climatique. Les scientifiques du GIEC lui imputent plus de la moitié de la hausse des températures, estimée entre 0,5 et 1,3 degré en moyenne depuis 1951. Une mise en cause dont ils sont sûrs à 95 %, soit un taux de certitude de 5 points plus élevé qu’en 2007, date de publication de son quatrième rapport.

Accroissement de CO2

Entre 1901 et 2022, le mercure est monté en moyenne de 0,9 degré sur toute la planète. Dans les mers, le réchauffement a gagné les profondeurs. En dessous de 3.000 mètres, il est qualifié de «probable». Un qualificatif, qui, comme tous les autres employés dans ce projet de résumé, pouvait encore changer jusqu’à aujourd’hui. En revanche, les chiffres que ce document renferme ne devraient pas bouger.  

Le réchauffement des fonds marins est lourd de conséquences car les grands courants océaniques agissent comme des régulateurs du climat.

Autre constat : le niveau des eaux salées s’est élevé de 19 centimètres depuis 1901, rythme jugé « anormalement élevé ».

Confirmation de l’ampleur des dégâts causés par l’homme à l’atmosphère, la concentration de CO2 dans l’air s’est accrue de plus de 20 % depuis 1958, année où ont démarré les relevés systématiques. Par rapport à 1750, la hausse est encore plus impressionnante : + 40 %. Pis, l’avenir se présente mal. En effet, ce taux de gaz carbonique, qui était de 280 parties par million (ppm) au début de l’ère industrielle, atteindrait 421 ppm en 2100, selon l’un des quatre scénarios établis par le Giec. Encore s’agit-il du cas de figure le plus « soft » puisqu’il tient compte des mesures d’atténuation prises par les Etats.