Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a mis sur la table une série de crises à laquelle la communauté internationale doit faire face. L’ampleur et la complexité de ces crises donnent l’image d’un « monde en train de s’effondrer ». S’adressant aux dirigeants du monde, dans son discours d’ouverture de la réunion ministérielle de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le chef de l’ONU a peint un tableau sombre de l’état du monde marqué notamment par le retour des spectres de la guerre froide et la violence au Moyen-Orient.

L’appel à l‘espoir

« Mais, le leadership est précisément de trouver les graines de l’espoir et de les nourrir avec quelque chose de plus grand», a déclaré M. Ban. « C’est notre devoir. C’est mon appel, aujourd’hui ! »

Le secrétaire général a déclaré que le monde est le témoin d’ »actes inqualifiables et les morts d’innocents. »

Les dirigeants de plus de 140 pays ont peu à offrir comme solutions face aux défis qui vont de la radicalisation qui se ramifie dans le Moyen-Orient, l’épidémie du virus Ebola et la détérioration du climat mondial qui a poussé des milliers de manifestant dans les rues, à travers le monde entier, le 22 septembre 2014.

Les premières frappes

Les diplomates sont pour l’instant plus focalisés sur l’Etat islamique en Irak  (ISIL) qui éclipsera tous les autres sujets brulants. Les États-Unis tentent de mettre sur pied une coalition mondiale pour éradiquer l’un de ces groupes qui a poussé au moins 80.000 Kurdes syriens à l’exode au cours des derniers jours, afin d’échapper à la violence.

Les premières frappes américaines dans l’air arabe en Syrie ont été effectuées seulement le 22 septembre soir, après quatre années de réticence sur l’opportunité d’une intervention militaire pour mettre fin à une guerre civile qui a tué plus de 190.000 personnes.

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