«L’avenir de l’humanité n’est pas exclusivement entre les mains des politiciens, des grands leaders et des grandes entreprises. Oui, ces groupes ont une énorme responsabilité, mais le futur est surtout entre les mains des gens qui aiment et reconnaissent les autres comme eux-mêmes. »

Solidarité

Le Pape François a également plaidé pour que la solidarité ait une place dans les domaines politiques, économiques et scientifiques. Sur ce dernier point, il a déclaré que l’innovation technologique est souhaitable, mais à condition qu’elle n’aggrave pas la situation des personnes qui souffrent déjà.

« Qu’il serait merveilleux que, grâce à la technologie, nous découvrions non seulement des planètes lointaines, mais aussi les besoins des frères et sœurs à la fois si proche et si éloignés. Quelle beauté serait-il si la solidarité – ce mot beau et quelquefois gênant – ne se réduisait pas simplement au travail social et devenait le choix par défaut des pouvoirs politiques, économiques et scientifiques.

Le Pape est convaincu que l’humanité ne pourra s’en sortir que par le travail. « Nous ne pourrons atteindre nos objectifs qu’en travaillant ensemble », a-t-il insisté.

«Quelques années de vie ont renforcé ma conviction que l’existence de chacun est profondément liée à celle des autres. (…) La vie n’est pas seulement du temps qui passe ; la vie concerne les interactions».

Il a poursuivi: «Un seul individu est suffisant pour que l’espoir existe, et cet individu peut être vous. Et puis il y aura un autre «vous», et un autre «vous», et cela deviendra un «nous». Et alors, l’espoir commence-t-il lorsque nous avons un «nous»? Non. L’espoir commence avec un «vous». Quand il y a un «nous», c’est le début de la révolution.