Pour les entreprises déterminées à surfer sur la vague de l’innovation, il est impératif de sortir de leur zone de confort pour piocher dans les zones « étrangères ». Cela implique la recherche des idées et talents créatifs à partir de sources inhabituelles, à la périphérie du secteur d’activité principale.

Désormais, les pirates, les adolescents, les start-ups, les gens auxquels on ne pense pas habituellement doivent être intégrés dans le circuit du recrutement d’une entreprise qui aspire à la haute technologie. Alors que les machines auront un grand mot à dire dans l’avenir du travail, ce sont les liens étroits avec le personnel ainsi que la promotion de la confiance au sein de l’entreprise qui permettront de créer des valeurs innovantes.

Au cours de la dernière décennie, l’économie numérique à l’échelle mondiale a explosé. D’ici 2022 plus de sept milliards de personnes seront connecté à l’internet. Et déjà le talent technique est en cours d’identification par les voies orthodoxes de la formation en ligne. La vulgarisation des cours en ligne pourrait encourager davantage les jeunes issus de la Génération Z (celle née dans les années 1990, qui accepte mal les hiérarchies et veut toujours connaître le pourquoi du comment?) à poursuivre des études classiques.

Dans un monde du travail de plus dominé par la robotique et l’automatisation, la formation d’esprits agiles et curieux est essentielle à la réussite.

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Une fois embauchés dans une entreprise de haute technologie, les impétrants doivent « avoir le pouvoir et l’autonomie d’innover» et les erreurs ne doivent pas être mal vu par la hiérarchie. Il faut donc encourager la libre pensée par le biais de programmes qui récompense les idées avant-gardistes.