C’est une question que se posent les philosophes, les scientifiques et les dévots, depuis la nuit des temps : y a-t-il une vie après la mort ?

Les religieux affirment que la vie sur terre n’est qu’un passage qui mène à une éternité au paradis ou en enfer. De nombreux scientifiques rejettent ce concept pour manque de preuve. Mais l’un d’entre eux, Robert Lanza, professeur à la faculté de médecine de Wake Forest, en Caroline du nord (Usa), affirme, sur son site internet et dans un livre, détenir la preuve scientifique que la mort n’est pas une fin en soi.

Bio-centrisme

La réponse du professeur Robert Lanza réside dans la physique quantique – en particulier la théorie du centrisme ou le « Bio-centrisme », selon laquelle l’univers repose sur la vie et non l’inverse.

Le Professeur Lanza explique: « on pense que la vie, c’est juste l’activité du carbone et un mélange de molécules – on vit un moment et puis on pourrit sous la terre. »

« Lorsque nous mourrons, notre vie devient une fleur qui fleurit sans cesse(…). La vie est une aventure qui transcende notre façon linéaire et ordinaire de penser. »

« La mort ne peut pas exister dans un sens réel, car il n’y a pas de limites véritables permettant de la définir. L’idée de mourir est quelque chose que nous avons depuis longtemps appris à accepter. Mais, en réalité elle existe seulement que dans nos esprits. »

A suivre le Professeur Robert Lanza, l’espace et le temps ne seraient pas les objets solides et réels. Tout ce que nous voyons et vivons est un tourbillon d’informations qui se produit dans notre esprit. L’espace et le temps sont simplement les outils qui assemblent le tout.

Éternité

L’analyse du professeur Lanza débouche sur  une conclusion qui s’articule autour de cinq éléments fondamentaux:

1/ La mort n’existe pas dans un monde sans espace ni temps.

2/ Chaque personne crée sa propre sphère de réalité et, par conséquent, il n’existe pas de matrice préexistante dans laquelle l’énergie disparaîtrait. Chaque personne transporte son propre appareil d’espace et de temps comme une carapace.

3/ En assumant l’existence d’univers parallèles, il y aurait un nombre infini de scénari qui contiennent chacun une réalité physique. Tout ce qui peut se passer se déroule quelque part et la mort est exclue de ces univers parallèles.

4/ L’individu continue de vivre à travers ses enfants, amis et tous ceux qu’il a rencontré dans sa vie.

5/ La conscience d’un individu sera toujours celle du présent. Elle ne disparaît pas.

Notis©2013

Sources : Le Biocentrisme par Robert Lanza