Sans être pathologique, certaines personnalités peuvent créer des difficultés dans la vie quotidienne d’une entreprise. D’où la nécessité de savoir les gérer. Encore faut-il d’abord les identifier au bon moment.
Les personnalités dépressives
Ces types de personnes font preuve d’un pessimisme constant, repérant toujours les risques et jamais les opportunités. Elles éprouvent peu de plaisir pendant leurs loisirs ou lors d’événements heureux. Elles s’auto dévalorisent, même quand les autres les apprécient.
Un employé dépressif a besoin d’un peu de considération. Mais cette considération doit être circonstanciée : par exemple ne lui dites pas : « vous êtes un bon collaborateur, il n’y croira pas, mais « vous vous êtes bien occupé de cette affaire… ». Attirez, par des questions, son attention sur le positif.
Si votre associé ou supérieur hiérarchique présente ces signes de personnalité, ne vous laissez pas entrainer dans son marasme. Ne lui faites pas de leçon morale, c’est inutile. Incitez-le plutôt à consulter un médecin.
Les personnalités dépendantes
Les personnes avec ces traits de caractère ont besoin d’être soutenues par les autres, qu’elles laissent souvent prendre les décisions à leur place. Elles suivent le mouvement et initient rarement un projet. Elles disent toujours oui de peur de se trouver seules. Ces « pleurnichards » sont très perturbés par les critiques et les ruptures.
Il faut absolument éviter qu’un employé devienne un agent dépendant Au contraire, renforcez ses initiatives. S’il cherche un conseil auprès de vous, demandez-lui d’abord son point de vue. Ne le laissez pas en permanence dans vos jambes, et ne profitez pas de la situation en lui confiant les « sales boulots ».
Si un associé ou un supérieur hiérarchique a un tel comportement, soit vous prenez les rênes, et demandez une augmentation, soit vous le renvoyez, gentiment, à ses responsabilités, en évitant de prendre les décisions à sa place.
Les personnalités passives-agressives
Elles ont tendance à discuter les ordres en permanence et à critiquer la hiérarchie, souvent de manière détournée : elles feront traîner les choses, bouderont, se plaindront d’être incomprises, ou injustement traitées.
Un employé qui présente ces symptômes ne doit pas être bousculé. Mais, ne faites pas semblant de ne pas remarquer son opposition, même systématique. Demandez-lui son avis le plus souvent possible.
Eviter d’entrer dans le jeu des représailles réciproques avec un associé ou un patron qui présente ces traits de personnalité. En revanche, il faut lui montrer qu’il a été associé à toutes les décisions.
Les personnalités hésitantes
Ce sont des hypersensibles, qui se maintiennent dans le rôle effacé ou à un poste inférieur à leurs capacités, de peur d’être critiqués ou ridiculisé. Ils évitent d’entrer en relation, s’ils ne sont pas assurés d’une bienveillance inconditionnelle.
Il faut proposer à ce genre de salariés des objectifs de difficultés croissantes. Il faut montrer que vous lui faites confiance et que la contradiction est normale dans la vie professionnelle. Si vous voulez leur faire une critique, commencez par un éloge général, puis ciblez votre reproche sur un point précis.
Un patron de cette trempe ne peut que travailler dans une administration publique. Ne vous énervez pas, et ne faites pas d’ironie à son propos. Assurez-le de votre soutien et prenez les décisions en évitant de lui faire peur.