Des chercheurs de l’Université Flinders ont interrogé 1 491 personnes pour déterminer la langue qu’elles utilisaient pour décrire leurs sentiments au moment de l’ultime séparation. Pour de nombreuses personnes, la mort est “l’un des sujets les plus tabous”, surtout si une personne a récemment vécu une perte. Les personnes qui ne sont pas à l’aise avec le sujet sont plus susceptibles de choisir des mots émotionnels tels que «peur ou effrayant», tandis que d’autres utiliseront des termes comme «inévitable ou naturel».

Regarder la mort droit dans les yeux.

Encourager les gens à considérer la mort comme une partie naturelle de la vie pourrait les aider à prendre de meilleures décisions alors qu’ils se préparent à ce qui est inévitable. Cette approche positive de la mort pourrait faciliter la gestion des besoins et des attentes en matière de soins de soutien psychologique.

Le Dr Lauren Miller-Lewis, auteur de cette recherche, a déclaré: “étant donné le vieillissement de la population, les aînés en phase terminale sont souvent pris en charge par des professionnels de la santé dans des établissements de soins résidentiels plutôt qu’à domicile. En raison de cette situation d’éloignement de la mort, il est courant de traverser la vie sans vraiment discuter ou assister à la fin de la vie d’un proche”.

Ce changement de perspective aidera la communauté à planifier et à gérer les besoins futurs en matière de soins en fin de vie. L’améliorer les soins passerait par une meilleure préparation au décès, ce qui contribuerait également à développer les futurs services de santé.