Aujourd’hui, le temps est venu de parler clairement. Résoudre la crise climatique est le défi le plus important et le plus complexe auquel l’homme n’a jamais été confronté.

La solution principale est cependant si simple que même un petit enfant peut la comprendre. Nous devons arrêter les émissions de gaz à effet de serre.

Soit nous faisons cela, soit nous ne le faisons pas. Dire que rien dans la vie n’est noir ou blanc est un mensonge, un mensonge très dangereux.

Soit nous empêchons un réchauffement de 1,5 degré, soit nous ne le faisons pas.

Soit nous évitons de déclencher cette réaction en chaîne irréversible au-delà du contrôle humain, soit nous ne le faisons pas.

Soit nous choisissons de continuer en tant gros pollueurs de civilisation, soit nous ne le faisons pas.

C’est aussi noir ou blanc que cela devient. Il n’y a pas de zones grises pour la survie.  (…)

Certains disent que nous ne devrions pas nous engager dans l’activisme, nous devrions plutôt tout laisser à nos politiciens et simplement voter pour le changement. Mais que faisons-nous lorsqu’il n’y a pas de volonté politique? Que faisons-nous quand la politique s’enlise dans l’inertie enfonce le peuple dans la misère totale?

Ici à Davos, comme partout ailleurs, tout le monde parle d’argent. Il semble que l’argent et la croissance soient nos seules préoccupations principales. Et comme la crise climatique est une crise qui n’a jamais été traitée comme une crise, les gens ne sont tout simplement pas conscients des conséquences sur notre vie quotidienne. (…)