Un géant du monde pharmaceutique, GlaxoSmithKline (GSK), a révélé que ses inhalateurs pour l’asthme sont sa plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre. Cette information est d’autant plus surprenante que l’exposition à la pollution de l’air intérieur (acariens, moisissures…) et extérieur (produits chimiques, fumées, poussière) est l’un des facteurs associés à un risque accru d’asthme.

Ce sont de petits appareils apparemment inoffensifs transportés par des millions de personnes en cas d’urgence, mais le géant pharmaceutique britannique a déclaré qu’un étonnant 45% de ses émissions globales pourraient être attribués à des inhalateurs pour l’asthme. Des essais auraient commencé afin d’un remplacement par un médicament moins polluant.

GSK, qui fabrique le célèbre inhalateur Ventolin bleu homologué par les autorités publiques, a déclaré que les inhalateurs contiennent un gaz à effet de serre appelé HFA, qui génère l’équivalent de cinq millions de tonnes d’émissions de carbone chaque année.

Le propulseur aide les patients à respirer lorsqu’ils souffrent d’une crise d’asthme. Selon une statistique publiée dans le Lancet Journal, plus de 300 millions de personnes souffriraient d’asthme, une maladie qui auraient entraîné près de 500 000 décès. Au Royaume-Uni, environ 5,4 millions de personnes reçoivent, à la date de la publication de cet article, un traitement contre l’asthme. Selon une étude de l’OMS, dans les établissements publics de soins de santé primaires des pays à faible revenu, seule la moitié des personnes asthmatiques auraient accès à un bronchodilatateur et moins d’une sur cinq aurait accès à un inhalateur stéroïdien.