Plusieurs études, dont certaines sont à confirmer, ont mis en évidence les effets nocifs de la pollution de l’air sur santé et le corps humain, quel que soit l’âge et le sexe.

La petite enfance

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont découvert que les enfants nés de mères qui vivent dans des zones polluées ont un QI jusqu’à sept points inférieurs à ceux vivant dans des endroits où l’air est plus propre.

Quatre millions d’enfants dans le monde développent l’asthme du fait d’être exposé constamment à de l’air toxique

Des chercheurs de l’Institut de santé mondiale de Barcelone ont découvert que les garçons exposés à des niveaux plus élevés de PM2,5 dans l’utérus obtenaient de moins bons résultats aux tests de mémoire à l’âge de 10 ans.

Les chercheurs on note un retardement de la croissance des enfants vivant à la proximité des routes très fréquentées. Une étude parue en avril 2021, réalisée des chercheurs de l’Institut national de la santé infantile Eunice Kennedy Shrivera, conclu que les enfants ainsi exposés ont souvent des résultats insatisfaisants aux tests de communication. Ils ont également du mal coordonner leurs gestes, précisément ils ont une mauvaise coordination œil-main.

Les scientifiques de l’Université de Cincinnati ont affirmé que la pollution de l’air pouvait altérer la structure du cerveau des enfants et les rendre plus anxieux. Leur étude sur 14 jeunes a révélé que les taux d’anxiété étaient plus élevés chez les personnes exposées à des niveaux élevés de pollution atmosphérique.

Les enfants nés aujourd’hui perdront près de deux ans de leur vie à cause de la pollution de l’air, selon un rapport du Health Effects Institute basé aux États-Unis et de l’Université de la Colombie-Britannique paru en avril 2019. À la suite de cette étude, l’UNICEF a appelé les gouvernements à agir.