Tous les propriétaires de maison détestent l’impôt foncier pour une raison simple : Il est difficile à éviter. Pourtant, après l’analyse de la situation fiscale d’un certain nombre de pays, des chercheurs de l’Organisation de coopération et de développement économiques ont constaté que les prélèvements sur la propriété immobilière ont moins d’incidences sur le PIB, comparativement aux impôts indirectes. En d’autres termes, l’impôt foncier serait la meilleure façon de collecter les recettes sans nuire à l’économie d’une nation.

Un impôt « progressiste »

Le principe selon lequel « trop d’impôts tue l’économie » n’est pas applicable à l’impôt foncier, car le prélèvement sur la propriété bâtie ou non bâtie crée relativement peu de dommages sur la productivité. Les principales taxes et impôts qui nuisent à l’économie poussent généralement les gens à changer de comportement. Par exemple, une augmentation de l’impôt sur le revenu peut amener les citoyens à travailler moins; un taux élevé de la taxe sur la consommation (taxe à valeur ajoutée, taxe sur la vente…) peut pousser les consommateurs à moins dépenser.

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Les taxes sur la consommation pèsent de façon disproportionnée sur les pauvres, c’est pourquoi les fiscalistes les qualifient de « taxes régressives ». En revanche, l’impôt foncier, lui, est souvent perçu par certains comme un impôt de régression, parce qu’il frappe les gens qui possèdent beaucoup plus de biens que les personnes pauvres. Il est plus « progressiste que la TVA », mais pas aussi progressif que l’impôt sur le revenu.