Les funérailles traditionnellement sombres sont contestées par une communauté minoritaire mais décidée à organiser des cérémonies plus joyeuses. La mort doit être chantée, elle ne doit pas être triste, clament-ils. Ainsi, le corbillard traditionnel est remplacé par des bus, des motos, des charrettes tirées par des chevaux, des camionnettes… L’émergence des modes alternatifs du deuil  gagne du terrain.

Près de la moitié (49%) des directeurs de services funéraires interrogés ont dit qu’ils avaient organisé un service dans un endroit autre qu’une église ou un crématorium pendant les 12 derniers mois. Plus d’un tiers des adultes (37%) ont dit qu’ils envisagent un autre lieu pour leurs propres funérailles. Les emplacements évoqués comprenaient un lac ou une rivière (25%), la campagne (20%), dans un jardin privé (17%), la plage ou en mer (20%).

L’abandon des hommages sombres a également été reflété dans les vêtements portés par les participants funéraires. Un quart des répondants ont dit qu’ils aimeraient que les participants à leurs funéraires portent tout sauf des vêtements sombres. Près des trois quarts (72%) des entrepreneurs de pompes funèbres ont dit avoir organisé des services hors des clichés traditionnels du deuil.

Près de la moitié (48%) des directeurs de services funéraires ont dit avoir organisé des services dans lesquels l’assemblée portait des vêtements significatifs de la personne décédée, tels que des maillots de football ou des déguisements.

Vidéo : cérémonie funéraire au Ghana