Pendant longtemps, il a haranguer les gouvernements pour qu’ils augmentent les dépenses d’aide publique, affirmant qu’il mettrait fin à la pauvreté mondiale. Aujourd’hui, Bono, leader du groupe légendaire, U2, a finalement changé son fusil d’épaule, en admettant que la solution pour résoudre l’extrême pauvreté ne réside pas dans l’aide mais dans la productivité des entreprises.

Le Demi-tour

Le chanteur de « U2 », dont le vrai nom est Paul Hewson, a pendant des années mis la pression sur les politiciens des pays les plus riches afin qu’ils s’engagent à consacrer 0,7 pour cent du budget de l’Etat à l’aide des plus pauvres.

Bono, qui est l’une des stars ayant pris part en 1984 au single de charité intitulé « Aid », a joué un rôle clé pour convaincre les dirigeants du G8 à adhérer à l’objectif de dépenses consacrées à l’aide, au sommet de Gleneagles de 2005. Il a exhorté les militants à organiser des «manifestations de masse » afin de faire pression sur les dirigeants du monde. Il a empilé les actions médiatiques pour mettre la pression sur les dirigeants, comme Tony Blair et George Bush, en disant qu’ils jouaient avec « la vie de tous les gens qui iront au lit ce soir avec rien dans le vendre ».

La pression a semblé porter ses fruits lorsque tous les leaders du G8 signèrent une charte s’engageant à effectivement mettre la main dans la poche de leurs contribuables.

Mais l’objectif de 0.7 est resté lointain. Les États-Unis ont consacré moins de 0,2% du budget annuel à l’aide. Pis, il a été constaté que de certains pays du G8 ont dépensé moins que ce qu’ils faisaient avant la signature de l’accord.