Trois acteurs se partagent le rôle de lecteur: l’auteur, d’abord, qui disparaît dès qu’il a remis son manuscrit à l’éditeur qui, à son tour, matérialise l’œuvre avant de la remettre au libraire, dont le rôle est de donner au livre «une vie de société».

Mais qu’en est-il du «pouvoir» du simple lecteur qui a réussi à déjouer les sombres visées de la grande industrie et à garder assez de discernement pour lire autre chose que les médias veulent lui imposer, à savoir les best-sellers étalés dans les vitrines des librairies et sur les plateaux des émissions littéraires?