Selon un rapport d’Amnesty International, plus de personnes ont été exécutées en 2015 que les 25 années précédentes. Une grande partie de cette augmentation de l’application de la peine capitale a eu lieu en Chine. Même si la Chine occupe ostensiblement le haut de la liste de la peine de mort, les données réelles relatives à ce pays semble être une sous-estimation, car un grand nombre des exécutions n’est pas officiellement signalé.

En dehors de la Chine, les autres «grands» pays des exécutions sont: l’Iran, le Pakistan, l’Arabie saoudite et les États-Unis. Parmi ces derniers, le rapport note une croissance rapide en l’Iran, en Arabie saoudite et au Pakistan. En revanche, il y a eu en 2015 un léger ralentissement aux États-Unis.

L’Iran a exécuté 977 personnes en 2015. Cela représente une augmentation de 31% par rapport à 2014. La majorité de ces homicides d’État ont découlé de sanctions pour des infractions liées à la drogue. Quatre des personnes ainsi exécutées étaient âgées de moins de 18 ans (l’Iran est l’un des rares pays au monde qui permet l’exécution des mineurs.) En Iran, les raisons invoquées pour justifier les exécutions sont invariablement des peines pour «inimitié contre Dieu» et «propagation de la corruption sur la Terre. »

Au Pakistan, quant à lui, a exécuté plus de 320 personnes. Parmi eux, au moins cinq ont été déclarés être des enfants. En outre, le pays a le plus grand nombre de condamnés à mort.

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Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, a commenté ces chiffres globaux en ces termes: « L’augmentation des exécutions de la peine de mort en 2015 est profondément troublante, comparativement aux 25 dernières années. En Iran, au Pakistan et en Arabie Saoudite, les gens ont été sanctionnés à mort à des niveaux sans précédent, souvent après des procès manifestement inéquitables. Ce massacre doit cesser. «