Les gouvernements qui ont fait  de l’énergie une priorité absolue, débloquent –à juste titre-des sommes importantes dans les investissements. Le réalignement de la tarification de l’énergie solaire, soutenu par des subventions conséquentes, offre un potentiel énorme pour l’énergie solaire dans le monde, et, particulièrement, en Afrique.

La réalité du changement climatique est d’autant plus importante que l’Afrique ait besoin d’un avenir énergétique. Une infrastructure résiliente nécessitera d’énormes volumes d’acier et de ciment. Le temps plus sec et la chute des nappes phréatiques signifient une irrigation et un dessalement plus franc. Les climats plus chauds augmenteront la demande d’entreposage frigorifique et de climatisation. Ces technologies consomment toutes beaucoup d’énergie et nécessitent bien plus que de petits systèmes solaires domestiques.

Pour répondre à ces impératifs économiques de disponibilité en énergie, d’accessibilité financière et de durabilité, il est nécessaire de mettre en place des systèmes énergétiques modernes. Le cas échéant, l’Afrique devrait utiliser des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

 Toutefois, les centrales hydroélectriques à grande échelle et les centrales thermiques au gaz naturel doivent rester des options par défaut. Les dirigeants devraient adopter pour une approche pragmatique et ne pas essayer d’empêcher les pays africains – par le biais de restrictions de prêt ou d’autres pressions – de mettre en place les systèmes de haute énergie dont ils ont besoin.