« Les pauvres sont plus vulnérables aux chocs liés au climat que les personnes plus riches, parce qu’ils sont plus exposés et ne disposent pas des systèmes financiers et des filets de sécurité sociale qui leur permettraient de mieux se préparer et à faire face aux catastrophes potentiels », écrivent les experts de la banque mondiale.

Des actions énergiques

Le rapport énumère un ensemble de prévisions inquiétantes:

– Les pertes de récolte dans le monde pourraient atteindre 5% d’ici 2030 et de 30% d’ici à 2080

– 150 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par le de paludisme, la diarrhée et les maladies de croissance

– Les prix alimentaires en Afrique pourraient augmenter de 12% du fait de l’impact du changement climatique en 2030. «Les pauvres dépensent la part la plus importante de leur budget à la nourriture que le reste de la population », note le rapport.

– Le changement climatique pourrait stimuler une plus grande migration des plus pauvres, nécessitant de nouveaux ou/et l’élargissement de la capacité des services sociaux.

Dans l’ensemble, les gouvernements et les économies seront mis au défi par le changement climatique. Ces acteurs essentiels doivent donc dès maintenant élaborer des politiques pour répondre à un tel défi, en plus des mesures visant à réduire les émissions de carbone responsables du réchauffement, a indiqué la Banque mondial.

« Alors que les politiques de réduction des émissions ne peuvent pas faire grand-chose en ce qui concerne le changement climatique qui va certainement se produire d’ici à 2030 … les choix de développement peuvent limiter l’impact de ce changement climatique. »