Je veux aussi dire à tous les Britanniques qui vivent en France parfois depuis tant et tant d’années, que là aussi demain matin les choses ne changeront pas pour eux. Ils sont en France, chez eux. Ils le sont aujourd’hui, ils le seront demain. Il y aura malheureusement quelques conséquences très pratiques. Ils ne seront plus citoyens européens et pour ceux qui n’ont pas demandé la citoyenneté française ils ne pourront plus, par exemple, faire partie des listes aux prochaines élections municipales. Mais ces conséquences sont très réduites

Ensuite, il nous faut préparer la relation future. En effet nous devons bâtir avec le Royaume-Uni, notre relation de demain. C’est tout l’objet de la négociation qui va commencer. Et pour cette négociation nous resterons unis, à vingt-sept. Nous aurons un négociateur et je suis profondément attaché à ce que durant cette négociation, nos intérêts, c’est-à-dire les intérêts de nos pêcheurs, de nos agriculteurs, de nos industriels, de nos chercheurs, de nos travailleurs, de nos étudiants soient maintenus. Mais il y aura une règle simple. Ce partenariat que nous allons bâtir avec le Royaume-Uni, c’est un partenariat que je souhaite le plus proche possible, le plus solide, le plus durable. Mais ce ne sera pas la même chose que la relation que nous connaissons depuis quelques décennies. On ne peut pas être à la fois dedans et dehors. Le peuple britannique a choisi de quitter l’Union européenne. Il n’aura plus les mêmes devoirs, il n’aura donc plus les mêmes droits.