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Le document donne trop de pouvoir aux juges et aux bras chargés de l’application de la loi des gouvernements. En revanche, il ne prend pas en compte les rôles de l’éducation et de la consultation dans la lutte contre la cybercriminalité. « Il a été écrit par les avocats », a-t-il poursuivi. « La Cybersécurité et la cybercriminalité ont besoin d’une approche multi-sectorielle. Les éducateurs en cybersécurité, les chercheurs, les ONG [organisations non gouvernementales], les fournisseurs, les pirates éthiques, notamment, auraient dû être impliqués dans l’élaboration de ce texte afin de lui donner un cadre multidimensionnel, au lieu d’être un simple papier juridique », a ajouté Monsieur Belayneh.
En sus, certaines expressions de la convention semblent être en conflit direct avec la protection des droits humains. Par exemple, alors que la convention limite le traitement des données personnelles, il contient une exception pour les tâches « effectuées dans l’intérêt public ou dans l’exercice de l’autorité publique » – une échappatoire qui ouvre grandement la porte aux abus, selon certains experts.

Notis©2015

Sources : ressources and information on Cybercrime