Avec cette nouvelle feuille de route, il incombe désormais à chaque pays de prendre des mesures concrets pour réduire davantage les émissions. Car, un texte, fusse-t-il parfait, ne peut casser une molécule de carbone ; Il faut des actions sur le terrain.

Malheureusement, dans certains pays et organisations sous régionales, les obstacles politiques à l’action pour le climat se multiplient. « Nous ne pouvons pas ignorer qu’il y a de nombreux vents contraires », a déclaré Laurence Tubiana, ancienne ambassadrice de la France chargée des questions de changement climatique et architecte clé de l’accord de Paris.

Même certains des politiciens épuisés par les négociations sur le climat ont reconnu les limites de la diplomatie.

«Bien sûr, il est important d’avoir ces règles, mais la plupart des actions concrètes sont du ressort des entrepreneurs, des hommes d’affaires, du secteur financier, de l’argent qui coule à flot », a déclaré Catherine McKenna, ministre canadienne de l’Environnement.

«Le changement climatique est un problème complexe. Les gouvernements nationaux ne le résoudront pas seuls», a-t-elle conclu.

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