Les emplois à temps partiel procurent au cerveau du travailleur un équilibre optimal. La semaine de trois jours éloigne le cerveau de l’épuisement et stimule l’esprit des travailleurs âgés de plus de 40 ans. Cette conclusion découle d’une recherche publiée par le Melbourne Institute, qui a analysé les habitudes de travail et les résultats des tests du cerveau de 3.000 hommes et 3.500 femmes âgés de plus de 40 ans.
Ceux qui avaient travaillé 25 heures par semaine ont atteint les meilleurs scores, à l’issue des tests où les participants devaient accomplir des tâches complexes sous la pression du temps.
Travailler 40 heures par semaine conduit à une détérioration cognitive légèrement inférieure, tandis qu’une durée de travail hebdomadaire égale ou supérieur à 48 heures semble nuire gravement au fonctionnement normal du cerveau.
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Les chercheurs en économie apportent ainsi la preuve que « peu de travail » ou « trop de travail » pourrait conduire à une baisse de la performance.
Colin McKenzie, professeur d’économie et de droit social, a commenté cette étude en déclarant: «De nombreux pays ont ou vont élever l’âge légal de la retraite en retardant l’âge auquel les gens sont admissibles à recevoir des prestations de retraite. Cela signifie que plus de gens continuent de travailler au seuil de leur vie. »
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«Le degré de stimulation intellectuelle peut dépendre de la durée du travail. Le travail peut être une épée à double tranchant, en ce qu’elle peut stimuler l’activité cérébrale, mais en même temps, les longues heures de travail peuvent causer de la fatigue et le stress, ce qui endommage potentiellement les fonctions cognitives. »
