LA DANGEROSITÉ

Mais ces dispositifs rétro-éclairés – surtout lorsqu’ils sont utilisés la nuit ou dans un environnement sombre – peuvent «perturber les rythmes biologiques, et donc les habitudes de sommeil».

Comme le cristallin de leurs yeux n’est pas complètement formé, les enfants sont particulièrement susceptibles de subir de telles perturbations.

Des chercheurs de l’Université de Toledo ont découvert qu’une exposition prolongée à la lumière bleue provoquerait la mort des cellules sensibles à la lumière dans l’œil, ce qui pourrait entraîner une dégénérescence maculaire.

La lumière bleue peut pénétrer la couche plus profonde de la peau, la rendant plus mince et plus fragile, affirment également les dermatologues.

En outre, un effet stroboscopique dans certaines lampes à LED, provoqué par de légères fluctuations du courant électrique, peut induire « des maux de tête, une fatigue visuelle et un risque d’accident plus élevé » selon un rapport.

L’utilisation soutenue de la lumière bleue  a des incidences sur le rythme circadien du corps et aggraverait  des troubles métaboliques tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires et certaines formes de cancer.

On soupçonne depuis longtemps que les travailleurs de nuit, exposés à la lumière artificielle plus longtemps, courent un plus grand risque de cancer. En effet, la lumière coupe la production de mélatonine du corps, qui joue un rôle clé dans la régulation de l’horloge biologique. Cette rupture est une source de perturbation d’autres hormones. On sait que les cancers de la prostate et du sein sont liés aux hormones.