Dans le monde entier des travailleurs restent tard au travail pour terminer des tâches urgentes ou pour respecter les délais de livraison d’une importante commande. Le plus souvent ces heures de travail sont qualifiées de « rattrapages » et donc non rémunérées, en violation du code du travail.

Dans certaines organisations, on s’attend à ce que tout le monde travaille au-delà de la durée légale ou contractuelle.

Cette obsession des heures supplémentaire conduit à une culture où les personnes qui partent à l’heure sont mal vues, considérées comme des « fainéants » déloyaux, n’ayant aucune conscience professionnelle. Même si cette attitude n’est pas généralisée, il se peut qu’une minorité (un ou deux personnes carriéristes) tienne à rester plus tard que tout le monde pour mettre sur la place publique -aux yeux du patron- leur dévouement au travail.

Les heures supplémentaires non rémunérées n’ont aucune incidence sur la santé du travailleur, lorsqu’elles sont exceptionnelles. Mais, lorsque l’exceptionnel devient la norme, le présentéisme, comme on l’appelle, peut parfois nuire à la productivité et au bien-être des travailleurs.

Classement mondial

Un projet de recherche mondial mené par le groupe de services d’assurance Maxis GBN a révélé que les travailleurs émiriens passent plus de temps au travail en dehors des heures normales que dans le monde entier. Chaque mois, un travailleur des EAU effectue en moyenne 24 heures de plus au travail et 71% d’entre eux ont le sentiment que leur lieu de travail souffre du présentéisme.