Dans son dernier Plan d’action mondial sur l’alcool,  l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les pays à sensibiliser sur les méfaits de l’alcool et son usage nocif. Selon l’OMS, les femmes en âge de procréer devraient être INTERDITES de boire de l’alcool en raison de liens possibles avec des troubles fœtaux,

Une première ébauche du plan d’action indique qu’une « attention appropriée » devrait être accordée à la prévention de la consommation d’alcool chez les enfants, les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer.

Sans attendre, les plus grands acteurs du secteur de l’industrie des boissons ont qualifié la proposition de paternaliste et de sexiste.

Le projet de directives avertit que l’alcool est associé à une augmentation des maladies, à une mauvaise santé mentale, à la violence, à une perte de productivité et à des relations tendues : « L’une des manifestations les plus dramatiques des dommages causés aux personnes autres que les buveurs est l’exposition prénatale à l’alcool et le développement de troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale », mentionne le rapport de l’OMS.

Les symptômes chez les enfants exposés à l’alcool dans l’utérus sont, notamment, croissance médiocre, des traits du visage distincts et des problèmes d’apprentissage et de comportement. Le plan suggère que de tels dommages pourraient être rendus publics par le biais d’une « journée/semaine mondiale sans alcool ».

Il dit : « Une attention appropriée devrait être accordée à la prévention de l’initiation à la consommation d’alcool chez les enfants et les adolescents, la prévention de la consommation d’alcool chez les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer, et la protection des personnes contre les pressions à boire. Pour la majorité des médecins hygiénistes « l’approche la plus sûre » pour les femmes enceintes ou essayant de le devenir est de ne pas boire d’alcool du tout.