Selon une étude réalisée par «Global Language Monitor» (GLM), une société de statistique ayant pour objet  la recherche, la collecte et le traitement de données  sur les mots, phrases, concepts et tendances, la ville de New York serait la capitale mondiale de la mode. Paris occupe la deuxième place, suivie de Londres et Los Angeles. Le continent  Asiatique est également bien représenté avec Shanghai à la dixième place, suivie de Tokyo (11ème), Singapour (19ème) et Hong Kong (20ème). L’Afrique est représentée par deux villes, Cap Town (27ème) et Johannesburg (37ème).

Une victoire étriquée

A cours des trois dernières années, Global Language Monitor a d’abord suivi plus de 250.000 blogs, la presse imprimée et les médias sociaux, à la recherche des termes associés à la haute couture, le prêt -à-porter et la mode en général. Ensuite, un examen minutieux de l’utilisation contextuelle de ces mots a abouti à la création d’une base de données qui a permis l’établissement  d’une cartographie mondiale des villes de la mode. C’est ainsi que la ville de New York est censée être plus attrayante que Paris ou Londres, en terme de mode, style de rue, meilleurs designs. Mais, il s’agit  d’une victoire étroite, car New York City a battu Paris d’un demi-point. Selon un responsable de GLM, « New York City a, en effet, gagné le titre de capitale mondiale de la mode, grâce à l’approche disciplinée, méthodique et créatif des opérateurs de la mode qui y exercent leurs activités. La  ville de Paris demeure incontournable en raison de la qualité de sa Haute Couture. A ce sujet, Paris possède un patrimoine séculaire: elle a inventé le concept même de la Haute Couture et marqué de son empreinte  la catégorie prêt-à -porter».

La mode ne connait pas la crise

L’étude du Global Language Monitor  met également l’accent sur le dynamisme et la créativité dont font preuve les acteurs du secteur de la mode à travers le monde entier. La mode est l’un des secteurs d’activité économique qui, ces cinq dernières années, a engendré le plus de richesse en termes d’emplois, de revenus et de prestige.

À la différence des biens industriels classiques, les produits de la mode ne sont pas frappés d’obsolescence et confinés au destin de devenir des témoignages précieux d’un passé révolu. Au contraire, produits du processus même de production de la mode, ils servent au présent de référents, mieux de matériaux à son développement. Les styles d’hier sont sans cesse revisités tandis que les savoir-faire artisanaux, au cœur d’un patrimoine particulier, à la lisière des métiers d’art, sont les points d’appui nécessaires en permanence au renouvellement perpétuel de la création.

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