Vertiges, troubles de la vue, palpitations, saignements de nez ou suées sont les signes de l’hypertension. Mais, souvent cette maladie passe inaperçue et constitue un risque majeur d’accident cardiovasculaire. Les traitements hypotenseurs prescrits par les médecins sont généralement à vie. Si vous n’êtes pas sous traitement et que l’hypertension est modérée, certaines plantes pourront vous aider à guérir. Ne les cumulez pas avec un traitement : trop baisser la tension n’est pas bon pour la fonction cognitive, car le cerveau a besoin d’une bonne circulation sanguine !

L’olivier (Olea europea)

Les feuilles d’olivier induisent une dilatation des vaisseaux périphériques et sont fréquemment recommandées pour atténuer l’hypertension légère et modérée. Leur activité modeste s’avère intéressante d’autant que leur substance active dilate aussi les coronaires et l’aorte, régularise le rythme cardiaque, réduirait légèrement le cholestérol et agirait aussi comme antidiabétique. On peut consommer les feuilles d’olivier sous forme de décoctions quotidiennes (cinq jours par semaine, trois semaines sur quatre durant trois mois par exemple) à raison de 30 grammes de feuilles pour un litre d’eau à faire bouillir durant 10 minutes à feu doux.

L’ail (Allium sativum)

L’OMS admet que l’ail « peut être utile lors d’hypertension artérielle modérée ». C’est grâce à un effet diurétique et à une vasodilatation des vaisseaux périphériques que l’ail permet de modérer une hypertension moyenne. Régulation de la tension, légère réduction des lipides sanguins, du cholestérol et de la coagulation du sang, activités anti-oxydantes et anti-inflammatoires : tous ces champs d’action expliquent les bienfaits cardiovasculaires attribués à l’ail. Pour bénéficier de ces vertus, il faudrait consommer 4 grammes d’ail frais chaque jour ou 1 à 3 gousses, de préférence écrasées. Avis aux courageux !

En raison de ses effets fluidifiants du sang, les personnes sous anticoagulant ainsi que celles qui vont subir une intervention chirurgicale doivent s’abstenir d’en consommer de grandes quantités. Pris à des doses thérapeutiques, en gélules par exemple, il pourrait également interagir avec certains médicaments (troubles de la thyroïde, VIH, hyperplasie bénigne de la prostate, voire traitement du diabète).

L’aubépine (Crataegus monogyna)

La nervosité, l’anxiété et l’hyperactivité sont parmi les causes majeures de l’hypertension. C’est pourquoi l’aubépine, qui agit à la fois sur la nervosité et sur le cœur, est souvent recommandée en cas d’hypertension associée à de la tachycardie ou de l’insuffisance cardiaque modérée. Grâce aux flavonoïdes qu’elles contiennent, les fleurs d’aubépine régularisent en effet le rythme du cœur et améliorent son oxygénation tandis que d’autres molécules (les proanthocyanidines) auraient des vertus sédatives. En infusion, on peut prendre deux à trois tasses par jour à raison d’une ou deux cuillerées à café par tasse et ceci durant plusieurs semaines avant d’observer des résultats (à partir de six semaines). Aucune contre-indication ou interaction avec d’autres substances n’ont été signalées concernant cette plante et elle a souvent sa place en complément d’un traitement classique, à condition d’en informer son médecin.

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