L’humilité permet au manager de renoncer à l’illusion qu’il va pouvoir tout changer du jour où il aura le pouvoir, évitant ainsi les déceptions qui découragent, au moment où il faut faire preuve de pugnacité. Elle aide à accepter d’avoir à faire ses preuves, rendre des comptes et se soumettre aux règles parce qu’elles ont été pensées pour le bien commun. Elle est là pour rappeler que, si être dirigeant est un statut, c’est aussi un métier.

CONFIANCE

La capacité à créer la confiance est cruciale en ces périodes d’incertitude où l’information ne permet plus d’anticiper et de décider en toute sécurité et où il est impossible de tout contrôler. Le manager est à la fois celui qui a confiance et celui qui inspire confiance. Son impact sur la motivation, la satisfaction des salariés, la cohésion et la solidarité ainsi que la loyauté n’est plus à prouver.

fondamentconfiance

C’est un art difficile, un équilibre fragile à atteindre entre l’excès et l’insuffisance.

Il faut donc créer les conditions favorables à son émergence et veiller en permanence à son maintien. Car, la confiance ne peut être ni aveugle, ni inconditionnelle. On ne peut s’accorder sans information, il est dangereux de la maintenir sans confirmation. Elle est le résultat d’un processus complexe d’apprentissage et de socialisation.

La confiance est longue à construire et si facile à ébranler : une parole malencontreuse, un silence trop long, une rumeur, un feed-back non sincère, des actes qui viennent contredire des propos.

VISION

Avant d’être stratège, le leader se doit d’être visionnaire. Comment maintenir la confiance et la mobilisation des équipes quand les aléas de l’environnement peuvent rendre caduques -du jour au lendemain- les stratégies savamment échafaudées ?