« Un nombre de plus en plus important de personnes sont aujourd’hui célibataires parce qu’elles veulent l’être. Vivre seule leur permet de vivre leur vie de la meilleure, de la plus authentique et de la plus significative façon possible », a-t-elle dit.

La réalité du terrain

« Les personnes qui vivent seules sont plus connectées à leurs parents, frères et sœurs, amis, voisins et collègues de travail que les personnes mariées le sont. Au contraire, les gens qui se marient deviennent des insulaires. »

Par conséquent, selon la psychologue, la préoccupation légitime liée aux périls de la solitude ne doit pas occulter les avantages profonds de vivre seul : « Il est temps de faire une représentation plus précise de la vie des personnes qui ont choisi le célibat comme un mode de vie « à part entière et non entièrement à part ».

Les gens mariés sont vantés et renforcés dans leur position par la « célébration tapageuse du mariage et d’autres formes d’accouplement matrimonial. Les personnes vivant volontairement seules, en revanche, sont des cibles désignées de stéréotypes, stigmatisation, marginalisation et discrimination.

Pourtant, insiste le professeur DePaulo, « les études universitaires dans leur majorité ne soutiennent pas l’idée dominante de «se marier pour devenir plus heureux et en meilleure santé (…). Les gens finissent par le savoir quand ils redeviennent célibataires. Ils se rendent soudain compte que les relations d’attachement authentiques ne sont pas limitées à des relations amoureuses ou au lien entre les parents et leurs enfants ».