Selon l’étude, qui est publiée dans les Actes de l’Académie nationale des sciences, «les résultats suggèrent que crise, comme la rareté économique, peut modifier la perception visuelle des uns envers les autres, ce qui est susceptible de provoquer une discrimination accrue. C’est un processus qui peut aggraver les disparités socio-économiques».

Cependant, les chercheurs ont découvert que ce « racisme intense » peut être freiné par la vie dans les zones dites « de diversité ethniques et raciales ». Ces espaces mixtes rendraient les gens plus tolérants sans le savoir.

Une autre recherche internationale affirme que les gens financièrement aisé ont tendance à développer la «tolérance passive» envers des minorités, grâce aux zones mixtes, même s’ils n’ont pas de contact direct avec eux.

L’étude a constaté que même des gens ayant des préjugés très marqués, côtoyant ou vivant dans des zones (quartiers) mixtes (diversifiés) et qui ne se mélangent pas avec ceux des différentes ethnies, sont devenus plus tolérants.

Les scientifiques souhaitent simplement une « interaction positive » avec les minorités ethniques, car cela serait suffisant pour réduire les préjugés raciaux qui minent tout le monde.

Notis©2020

Par Sidney Usher