1. Scedosporium

2. Lomentospora prolificans

3. Coccidioides

4. Pichia kudriavzeveii

5. Cryptococcus gattii

6. Talaromyces marneffei

7. Pneumocystis jirovecii

8. Paracoccidioides

Aspergillus figure parmi les champions les plus « critiques ». Il produit des spores qui se propagent dans l’air et peuvent menacer la santé pulmonaire des personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Quant au Candida albicans, il se trouve couramment dans l’intestin et peut provoquer des infections invasives chez les personnes immunodéprimées. Il peut provoquer une maladie semblable à l’asthme, une fibrose pulmonaire ou une tumeur non cancéreuse.

Cryptococcus neoformans peut provoquer des infections cérébrales mortelles. À l’échelle mondiale, il s’agit d’une cause majeure de maladie chez les patients atteints du VIH/sida et tue au moins 180 000 personnes par an.

Candida Auris (C. Auris), qui pousse sur la levure, entraîne des infections graves et parfois mortelles.

Le taux de mortalité de C.Auris, qui se propage rapidement dans les établissements de santé, peut atteindre 60 %.

La communauté scientifique a applaudi le rapport de l’OMS, le qualifiant d’étape positive vers de nouveaux moyens innovants pour traiter les infections fongiques résistantes aux traitements.

Ainsi, le Dr Neil Stone, consultant en maladies infectieuses et en microbiologie à l’University College London Hospitals, a déclaré:  » Les infections fongiques ont toujours été une menace, mais historiquement, elles ont été grossièrement négligées en matière de sensibilisation du public et de financement de la recherche clinique… En conséquence, le diagnostic et le traitement des maladies fongiques restent loin derrière ceux des maladies bactériennes. Avec cette publication, la menace d’infection fongique a été enfin soulevée comme une question prioritaire qui se fait attendre depuis longtemps. »