Le rapport du GIEC est l’une des premières évaluation majeure du genre parue, au titre des options pour faire face au changement climatique. Il a été mis à la disposition des autorités politiques et gouvernementales des cent quatre vingt dix sept Etats qui compose l’Organisation des Nations Unies. Il constitue un solide outil de négociation à la conférence des Nations Unies sur le climat de Paris, à l’issue de laquelle des objectifs juridiquement « contraignants » ont été arrêtés afin de parvenir à une réduction effective des émissions de carbone.

La trilogie du GIEC

Ce document constitue la dernière partie d’une trilogie du GIEC sur les causes, les conséquences et les solutions au changement climatique. La première partie, publiée l’année précédente, a constaté que les scientifiques sont, à 95%, certains que les activités de l’homme sont la «cause dominante» du réchauffement climatique.

La deuxième partie a averti que les effets catastrophiques du changement climatique sont « déjà en cours sur tous les continents et à travers les océans ».

Enfin, la dernière partie, qui est axée sur les options pour atténuer le réchauffement climatique, nous avertit que nous devons réduire considérablement notre consommation de combustibles fossiles.

«Sans efforts supplémentaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au-delà du niveau actuel, la croissance des émissions devrait persister, du fait de la croissance de la population mondiale et des activités économiques. Si aucune mesure n’est prise, les températures mondiales augmenteront jusqu’à 4.7C° d’ici la fin du siècle. Ce qui causerait des dommages irréversibles et dramatiques de la planète », dit le rapport.