Les bonnes mœurs ou manières et l’étiquette sont des termes essentiels pour que toute société -au sens large- fonctionne normalement ou efficacement. Mais, ce sont des termes d’autant plus déroutants que leurs définitions se chevauchent, les bonnes manières pouvant être considérées comme un tremplin ou un cadre pour établir l’étiquette.

Certains sociologues soutiennent que les manières sont un ensemble généralisé de règles fondamentales qui font partie de chaque société, tandis que d’autres ne sont pas d’accord, affirmant qu’il ne s’agit pas seulement d’un ensemble généralisé de règles, mais plutôt d’un ensemble d’actions qui sont faites en tenant compte des autres.

La paix sociale

Bien que, dans certains cas, les manières et l’étiquette puissent être échangées, le plus souvent, ces mots sont utilisés dans des contextes complètement différents.

Les mœurs semblent similaires d’une culture à l’autre, l’étiquette, elle, change en fonction de la culture et des coutumes. Les manières et l’étiquette sont également différentes dans le type de compétences requises. En outre, les « bonnes » manières sont le plus souvent ancrées dès le plus jeune âge, tandis que l’étiquette exige d’attendre que l’enfant atteigne un âge spécifique.

Tout au long de l’histoire, les gens ont su qu’il était très important d’être attentif aux autres et que les bonnes manières aidaient à la instaurer la paix durable et donc éviter les conflits inutiles.

Dans l’Égypte ancienne, un homme appelé Ptahhotep Tshefi a écrit un recueil d’instructions et de suggestions qui, selon lui, provenaient de son grand-père. Dans la Grèce et la Rome antiques, il y avait aussi des règles de comportement acceptable. Dans la Chine ancienne, Confucius a donné des instructions sur la façon de manger et de parler correctement.