Il existerait six types de sourires que l’on peut regrouper en deux grandes catégories.

Il y a d’abord les « sourires orientés vers soi », qui ne cherchent pas à envoyer des signaux à l’autre. Parmi eux : le « sourire Duchenne », du nom d’un neurologue français  qui avait conclu qu’un vrai sourire de bonheur était formé par les muscles de la bouche mais également à partir de ceux des yeux, est sain et vrai.

Le « sourire séducteur ou dragueur » est fait par une personne faussement timide qui regarde l’autre, du coin de l’œil, la tête tournée.

Enfin, le « sourire amusé »  nous fait renverser la tête en arrière lorsque l’on réagit à une bonne blague. Plus altruistes, les « sourires sociaux » cherchent à créer du lien. Le « sourire amoureux » nous fait le regard doux et pencher la tête sur le côté, tandis que le « sourire intéressé », sourcils levés, nous fait à peine bouger les lèvres. Pour finir, le « sourire embarrassé » mal à l’aise, nous fait baisser le regard, et parfois même la tête.

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Une étude a révélé que les personnes se sentant influentes au travail tendent à mimer le sourire de ceux qu’elles considèrent comme leurs inférieurs hiérarchiques. Cependant, lorsqu’elles se trouvent en présence de leurs supérieurs, elles sont moins susceptibles de rendre un sourire. Les auteurs de cette étude, parue dans the Academy of managment Journal,  ont montré que faire un effort pour paraître de bonne humeur sur les lieux de travail a des conséquences négatives sur la psyché, la santé t la productivité de l’individu.