D’autres professions sont encore alimentées par les pourboires :

• dans les salons de coiffure, il est aussi d’usage de laisser une pièce à la shampouineuse et au coiffeur qui vous a coiffé. Le montant de ce pourboire dépend beaucoup du prix et selon qu’il s’agit d’un petit salon de quartier ou d’un très grand coiffeur.

• Les chauffeurs de taxi reçoivent souvent un pourboire notamment s’ils viennent vous ouvrir la portière ou s’ils s’occupent de vos valises. Il est d’usage d’arrondir la note au chiffre supérieur et de leur laisser la monnaie. Le pourboire moyen varie selon le statut du client. Un diplomate ou homme d’affaire pressé de se rendre à l’aéroport peut se montrer particulièrement généreux.

• Les livreurs se voient parfois gratifiés d’un pourboire notamment quand ils rendent un service supplémentaire, par exemple étage élevé sans ascenseur.

• Dans l’hôtellerie également, les grooms, femmes de chambre, bagagistes reçoivent régulièrement des pourboires. Ils sont souvent donnés pour remercier un employé qui vous a rendu un service particulier qui ne faisait pas partie de sa tâche ou que vous avez trouvé particulièrement aimable.

• Les guides touristiques. Leur pourboire est généralement déterminé selon la durée de la visite et la qualité du service. Sachez que dans des pays pauvres, très souvent, les guides ne reçoivent pas de salaire autre que les pourboires.

En revanche, dans certaines professions, le pourboire tend à disparaître en raison de la disparition même de ces métiers. Par exemple, les pompistes, ouvreuses de cinéma… Les voituriers étaient, à une époque, souvent exclusivement payés grâce aux pourboires. Aujourd’hui les établissements doivent leur faire un contrat de travail et leur verser un salaire. C’est pourquoi, ils vous font payer directement le service. Le pourboire reste à votre discrétion. Les ouvreurs (euses) au théâtre sont les employés qui vous placent dans la salle de spectacle. Même s’ils sont de plus en plus rares, il en existait autrefois au cinéma, il est d’usage de leur laisser une ou deux pièce de monnaie.