A l’occasion de la réédition de son Le livre, « Crisis Investing »,  Douglas Robert Casey, expert en spéculation qui se décrit lui-même comme un « Arnacho-Capitaliste »*, a remis sur le table la crise (toujours) imminente à laquelle est confrontée la civilisation occidentale.

Monsieur Casey estime que la chute de l’Empire romain, qui s’est produite après que les Romains se soient étendus non seulement par voie maritime mais aussi par voie terrestre, est consécutive à un imbroglio fiscal et une inflation excessive. Cette référence à histoire est la preuve qu’une complexité excessive peut conduire à l’effondrement.

Selon  Douglas Casey, il existe au moins cinq signes clairs qui montrent que la civilisation occidentale est confrontée à sa fin.

L’un des signes avant-coureurs est que la liberté de pensée et d’expression, qui est au cœur de la civilisation occidentale, soit actuellement en train d’être balayée par le politiquement correct et les crimes de pensée.

Un autre signe avant-coureur réside dans le déclin des marchés libres, au profit de la croissance de l’État : « Les gens qui croient en l’État croient en la coercition et ils croient que le gouvernement a le droit de diriger ces choses. C’est aussi en plein essor », a-t-il déclaré. A preuve: au cours des 100 dernières années, les charges générées par les gouvernements occidentaux est passé de 5 à 10 % du PIB à 40 % et même 60 % dans des pays comme la France et l’Italie, selon une étude.

Il existe de nombreux parallèles avec la chute de Rome, où le pouvoir est devenu de plus en plus centralisé et où les anciens soldats sont devenus bénéficiaires de l’aide sociale : « Après les guerres, en particulier les guerres puniques, les fermiers yeoman qui étaient partis défendre les intérêts de la République sont rentrés chez eux ; leurs fermes étaient en désuétude et en faillite, ils devaient donc déménager dans les villes où ils sont devenus bénéficiaires de l’aide sociale. Le pouvoir est devenu plus centralisé et de plus en plus de Romains ont quitté l’Empire, laissant l’Empire romain vulnérable à l’effondrement», a-t-il expliqué.