Dans son nouveau livre sur la Rome Antique, l’historien Jerry Toner nous plonge dans l’horreur d’un monde où « vous pouviez assassiner, torturer, violer votre femme, coupez le pied de votre esclave…. le bain de sang était permanent!

the gladaitor by ridley scott

L’égoïsme n’a pas été inventé par les hommes politiques d’aujourd’hui, il existe depuis la fondation de Rome en 753 av-JC : «Tout le monde cherchait constamment un poste bien placé», écrit l’historien. Dans la Rome Antique il  existait une «conviction indéniable dans la recherche d’un achèvement personnel pour avoir accès à la richesse, quel que soit le coût et les dégâts causés aux autres».

L’ordre et la loi

Rome, avec sa population d’un million d’habitants, était «un lieu d’infamie, déchiqueté par la sauvagerie, le péché et la corruption». L’Empire était «une entreprise dirigé par gangsters brutaux», à l’instar des psychopathes des films et séries télévisées d’une violence inouïe.

Les fermes et les villages d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont été dévastés, les dirigeants locaux écrasés, des massacres et des pillages ont eu lieu «au nom de la loi et de l’ordre» romain.

Les guerres et les conquêtes sans fin, la mentalité militaire, piétinaient perpétuellement la dignité humaine.

En ce qui concerne l’ordre public, la violence était «la clé même de l’ordre civil», car elle ne punissait pas sévèrement les malfaiteurs et les suspects qui «aurait risqué d’offenser les dieux». Toute personne qui avait assassiné un membre de la famille, par exemple, lors d’un conflit de succession,  était cousue dans un sac avec un chien, un coq, un serpent, un singe et jetée dans le fleuve; toutes les vierges qui se sont avérées moins « virginales » ont été transportées dans un simulacre de cortège funèbre et enterrées vivantes…