Les membres de la génération Z, née entre 1997 et 2012, différent leur projet de famille en raison de la situation économique, financière personnelle et politique. Cependant, selon une nouvelle étude, un autre facteur entre désormais en jeu : le changement climatique

L’étude, réalisée par une plateforme de solutions d’énergie renouvelable, montre que 38 % des jeunes de la génération Z renâcle à avoir des enfants en raison du changement climatique.

Avec un taux de CO2 dans l’atmosphère -déjà 50 % supérieur aux niveaux préindustriels et une température moyenne de la surface terrestre et océanique supérieure de 1,3 °C à la moyenne du XXe siècle – certains jeunes de plus en plus conscients et nombreux renoncent à avoir des enfants, craignant de laisser à leurs enfants une planète en mauvais état.

Cette anxiété justifiée aura sans doute des répercussions importantes aussi bien sur la démographie que sur l’économie des nations. Elle affectera le marché du travail et engendre déjà les systèmes politiques, surtout dans les pays de l’hémisphère qui sont corrodés par le vieillissement de leur population.

En plus des 38 % de la génération Z qui déclarent que le changement climatique les incite à ne pas avoir d’enfants, 93 % des adultes interrogés admettent ne pas être « très préparés » aux catastrophes naturelles.

L’étude auprès de 1 000 participants résidant en Amérique du nord révèle également que 45 % se sentent indifférents et impuissants face aux catastrophes, comme les incendies et les ouragans. Deux tiers des personnes interrogée ont déclaré être stressés par le réchauffement climatique.