C’est ce qui explique pourquoi les personnes qui ont subi un traumatisme sont si souvent exposées que d’autres aux problèmes liés à l’alcoolisme. 60 à 80% personnes atteintes de SSPT se nourriraient de boisson comme moyen de se soigner.
L’étude menée sur les souris a constaté que l’alcool renforce les récepteurs du long des synapses, c’est-à-dire les connexions entre les cellules du cerveau. Cela est crucial car les synapses plus fortes signifient des souvenirs plus forts. Les chercheurs ont découvert qu’avoir plus de récepteurs le long des synapses accroit la peur des souris traumatisées.
La solution au SSPT
Le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) est un trouble qui se développe chez certaines personnes qui ont connu un événement choquant, effrayant ou dangereux. Les personnes atteintes de SSPT peuvent se sentir stressées ou avoir peur même si elles ne sont pas en danger.
Un certain nombre d’événements par lesquels les gens peuvent développer le SSPT sont, notamment :
Les attaques terroristes ;
Les violences physiques ;
La violence sexuelle ;
Les accidents graves ;
Les catastrophes naturelles.
Sortir du SSPT ne signifie pas oublier le traumatisme passé mais apprendre à ne pas avoir de mauvaises réactions physiques et émotionnelles du fait du retour de ces souvenirs.
Les signes et symptômes du syndrome du stress post-traumatique sont variés. Les vont de l’évitement des situations qui nous rappellent l’événement, le sentiment de mal-être à la vue de celles et ceux qui ont causé ce traumatisme, en passant par le sentiment du danger permanent.
