Une voix transmet l’émotion et exprime des sentiments. Elle peut être vibrante, plaintive, affirmée, triste, colérique, joyeuse, haineuse, amoureuse. Une voix, simplement par la modulation employée, communique bien plus ce que nous pourrions faire uniquement de manière digitale, en référence au langage informatique qui obéit à un vocabulaire, des règles de grammaire précises.
La voix permet une meilleur affirmation de soi, à condition de maîtriser ses différentes composantes : le volume, le timbre, le débit verbal et l’articulation.
Le volume
Généralement, le volume de la voix augmente avec la colère et diminue avec la peur. Dans la société moderne (occidentalisée) quelqu’un parlant avec un volume sonore suffisant pour être entendu sera plutôt jugé comme sûr de lui, et s’il parle trop fort, comme colérique. En revanche, quelqu’un qui parle avec un volume sonore faible sera souvent jugé comme timide et peut sûr.
Parler avec un volume adapté aux situations est souhaitable et facilite la clarté du message qu’on veut faire passer. Cela étant, il est évident que parler très fort près d’une grue ou d’un marteau pilon ne transmettra pas le même message que le même volume sone dans une bibliothèque.
Le timbre
Le timbre de voix correspond à l’utilisation des graves, des aigus et leur modulation. En général un timbre de voix grave induit plus le calme qu’un timbre de voix aigu. Inversement, la colère, ainsi que la joie, favorisent plutôt les aigus. Un timbre monocorde devient rapidement ennuyeux voire somnifère.
Tout l’art est donc de moduler son timbre de voix, en utilisant les graves et les aigus de manière adaptée au contexte. Parler plus gravement quand le calme est nécessaire, de manière plus aigu dans les conversations animées dans un cadre informel.
Les femmes ont, en général, un timbre de voix plus aiguë. Leur message sera souvent plus vite interprété dans le sens de l’irritation, de la colère ou de la joie de vivre. Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas toujours le reflet de la réalité. Au contraire les hommes ont un timbre de voix plus grave. Cela sera jugé parfois comme plus sécurisant… ce n’est également pas toujours le cas !
Chacun aura donc à moduler son timbre de voix non seulement en fonction des situations, mais également de sa féminité ou de sa masculinité.
Le débit verbal et l’articulation
Certains parlent trop vite, d’autres trop lentement. D’autres encore articulent mal, et cela peut teindre sur la clarté du message. Il ne faut d’ailleurs pas exagérer l’importance de ce point sur la communication courante. Que quelqu’un parle vite ou lentement, le plus souvent le message reste assez compréhensible. De même, quelqu’un peut souffrir d’un défaut d’articulation ou d’un bégaiement sans que le ralentissement sur la communication soit très important. Dans ce dernier cas, c’est « le complexe » intériorisée par la personne qui est source de problème.
Les émotions influencent beaucoup le débit verbal et l’articulation. Si quelqu’un est irrité ou anxieux, il aura souvent tendance à parler plus vite et à moins articuler. Inversement, la fatigue et le découragement correspondent à un débit lent et monocorde coexistant parfois avec une articulation moins bonne et un volume sonore trop faible.