Tout l’art est donc de moduler son timbre de voix, en utilisant les graves et les aigus de manière adaptée au contexte. Parler plus gravement quand le calme est nécessaire, de manière plus aigu dans les conversations animées dans un cadre informel.

Les femmes ont, en général, un timbre de voix plus aiguë. Leur message sera souvent plus vite interprété dans le sens de l’irritation, de la colère ou de la joie de vivre. Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas toujours le reflet de la réalité. Au contraire les hommes ont un timbre de voix plus grave. Cela sera jugé parfois comme plus sécurisant… ce n’est également pas toujours le cas !

Chacun aura donc à moduler son timbre de voix non seulement en fonction des situations, mais également de sa féminité ou de sa masculinité.

Le débit verbal et l’articulation

Certains parlent trop vite, d’autres trop lentement. D’autres encore articulent mal, et cela peut teindre sur la clarté du message. Il ne faut d’ailleurs pas exagérer l’importance de ce point sur la communication courante. Que quelqu’un parle vite ou lentement, le plus souvent le message reste assez compréhensible. De même, quelqu’un peut souffrir d’un défaut d’articulation ou d’un bégaiement sans que le ralentissement sur la communication soit très important. Dans ce dernier cas, c’est « le complexe » intériorisée par la personne qui est source de problème.

Les émotions influencent beaucoup le débit verbal et l’articulation. Si quelqu’un est irrité ou anxieux, il aura souvent tendance à parler plus vite et à moins articuler. Inversement, la fatigue et le découragement correspondent à un débit lent et monocorde coexistant parfois avec une articulation moins bonne et un volume sonore trop faible.