Les enfants qui vivent dans la rue peuvent ne pas apparaître dans les chiffres officiels de la population d’un pays, tout simplement parce qu’ils ne parviennent pas à aller à l’école.
Les sans-abri ou nomades sont absents des études démographiques qui se déroulent de maison en maison. De même, les réfugiés non désirés, chassés au-delà des frontières par la violence, sous toutes les formes, ne sont pas enregistrés, comptabilisés et reconnus par les pays réticents à les accueillir.
Toutes ces personnes n’existent pas juridiquement ou pas assez pour être déclaré absentes ou disparues. L’agence des Nations Unies estime avoir identifié 250 millions d’hommes, femmes et enfants vivant dans de telles conditions, à partir d’enquêtes sur les ménages fournies par pays en développement. Cependant, 100 autres millions d’individus invisibles sont hors des statistiques officielles, selon l’UNESCO. Même les immigrants illégaux vivant dans les pays les plus riches sont concernés.
Le déni