La FIFA a réalisé de nombreux projets en Côte d’Ivoire, comme le programme de formation des entraîneurs qui s’est tenu au mois de septembre. Ce genre de projets aide-t-il à développer le football dans le pays ?

C’est important et je suis très reconnaissant à la FIFA car beaucoup de jeunes gens veulent être comme Yaya Touré, Emmanuel Eboué ou moi-même. Par conséquent, il est important d’avoir une organisation comme la FIFA pour soutenir les jeunes et faire en sorte que les éducateurs en Côte d’Ivoire puissent progresser et partager leur savoir avec les jeunes. C’est une très bonne initiative, qui mérite d’être encouragée.

La Côte d’Ivoire possède certains des meilleurs footballeurs non seulement d’Afrique mais également du monde, mais cette génération n’a encore rien gagné. Y parviendra-t-elle ?

Si cela arrive, ça signifiera beaucoup pour le pays. Pour moi et mes coéquipiers, ce serait bien, ce serait une juste récompense pour le travail effectué ces dix dernières années, car nous avons travaillé dur et essayé de faire honneur au pays. Mais pour les gens en Côte d’Ivoire, qui attendent depuis plus de 20 ans, ce serait vraiment merveilleux.

Comment la Côte d’Ivoire a-t-elle réussi à produire tant de footballeurs brillants au cours des 10 ou 15 dernières années ?

Cela est dû à de bonnes idées, aux centres de formation et à la continuité. En général en Afrique, quand une nouvelle génération arrive, on ne voit qu’elle et personne ne pense à la relève. Tout le monde vit dans l’instant, sans penser aux 10 ou 15 années à venir. La Côte d’Ivoire a eu la chance d’avoir des gens qui ont su se projeter dix ans en avant.