Les principes fondamentaux des droits de l’homme s’appliquent aux personnes de tous âges, quel que soit leur état de santé mentale ou physique, leur situation sociale, leur niveau de revenu ou d’éducation.
Dépendantes (ou non), les personnes âgées doivent être protégées contre toute atteinte à ces principes fondamentaux ; elles doivent continuer à exercer leurs droits, leurs devoirs et leur liberté de citoyens.
Les personnes âgées ont le droit inhérent à la vie, à la dignité et à l’intégrité de leur personne, qui doit être protégé par la loi.

Les dix recommandations et/ou commandements, ci-après, ont pour objectif de reconnaître la dignité de la personne âgée devenue dépendante et de préserver ses droits.
ARTICLE I – CHOIX DE VIE.
Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie.
Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacités physiques et mentales, même au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prévenir l’entourage.
La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son désir profond.
ARTICLE II – DOMICILE ET ENVIRONNEMENT.
Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins.
La personne âgée dépendante ou à autonomie réduite réside le plus souvent dans son domicile personnel. Des aménagements doivent être proposés pour lui permettre de rester chez elle.
Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne âgée dépendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile.